Jusqu’à 43 % des survivant(e)s d’un accident vasculaire cérébral souffriront de spasticité au cours de la première année suivant un accident vasculaire cérébral.
On peut combiner différents outils dans le plan de soins d’une personne souffrant de spasticité post-AVC :
Les symptômes de spasticité suite à un accident vasculaire cérébral peuvent mettre des jours, voire des mois, à apparaître. En conséquence, il est possible de négliger la corrélation. Cependant, si elle n’est pas traitée, la spasticité peut avoir de graves conséquences sur la fonction, le confort et la prestation des soins, et entraîner des complications potentiellement mortelles.
Si vous ou un de vos proches pourriez vivre avec de la spasticité suite à un accident vasculaire cérébral, parlez à votre médecin d’un plan de soins unique. Le (la) médecin évaluera l’ampleur de la spasticité, son impact sur la fonction du (de la) patient(e) et les objectifs du traitement afin de recommander une stratégie de prise en charge personnalisée.
Plus on détecte la spasticité post-AVC rapidement, plus on peut trouver un plan de soins personnalisé sans tarder. Discutez avec votre médecin des difficultés que représentent vos activités quotidiennes et vos mouvements entravés par la raideur musculaire.
La Dre Ève Boissonnault est spécialiste en neuroréadaptation au CHUM et à l’Institut de réadaptation Gingras-Lindsay de Montréal qui traite des patient(e)s atteint(e)s de spasticité suite à un accident vasculaire cérébral dans plusieurs cliniques.